Les médicaments du système nerveux autonome ou système nerveux végétatif reproduisent ou empêchent les effets de la stimulation du système parasympathique et du système sympathique.
1) parasympathomimétiques ou cholinergiques :
Le sna est en partie responsable des activités d'élimination, de digestion, de rythme cardiaque. Pour que l'impulsion nerveuse soit transmise jusqu'à l'organe effecteur, un neurotransmetteur est nécessaire c'est :
Les substances parasympathomimétiques reproduisent les effets de la stimulation du sn parasympathique:
Ø actions directes : elles agissent comme l'acétylcholineØ actions indirectes : elles inhibent la libération de cholinestérase et augmente donc la teneur en acétylcholine.
Ø Au niveau de l'œil : myosis (contraction de la pupille). Ø Au niveau du cœur : accélération cardiaque
Augmentation de la force de contractionVasoconstriction périphériqueHypertension
Ø Au niveau des bronches : bronchoconstrictionØ Au niveau muscles lisses: augmentation du tonus
Ø Au niveau glandes : augmentation des sécrétions sudorales,
D'un point de vue indications thérapeutiques :On les utilises dans le traitement de la tonicité musculaire (atonie gastrique, intestinale, utérine), dans le traitement des glaucomes (augmentation de la tension dans l'œil). L'effet de l'acétylcholine est trop fugace pour être employé en thérapeutique, on utilise donc des substances :Actions directes :
Ø Esérine (génésérine Lii)Ø Néostigmine (prostigmine)Ø Tacrine (cognex)
Ø Affections cardiaquesØ HtaØ AsthmeØ Ulcère gastro-duodénaux
2) PARASYMPATHOLYTIQUE OU ANTICHOLINERGIQUE :les parasympatholytiques s'opposent au fonctionnement des glandes et des muscles innervés par le système parasympathique. Comme la plupart des organes ont une double innervation sympathique et parasympathique, l'inhibition de l'innervation parasympathique fait prédominer l'action sympathique. Un grand nombre des effets parasympathomimétiques est caractérisé par une contraction des sphincters et des muscles lisses. Dès lors, le résultat de l'action d'un parasympatholytique est la levée du spasme. (spasmolytique, antispasmodique, où l'action porte sur le
Ø ATROPINE qui s'oppose à l'acétylcholine
Ø Œil : mydriase (dilatation de la pupille)Ø Bronche : bronchodilatation et tarissement des sécrétions bronchiquesØ Tube digestif : baisse du tonus et des mouvements péristaltiques du tractus gastro-intestinal et de la vésicule biliaire, tarissement de la sécrétion salivaireØ Cœur : petite tachycardie
Ø Antispasmodique (colique néphrétique, biliaire)Ø Toux d'irritation (type coqueluche)Ø Mydriatique (examen du fond de l'œil)
Le système sympathique agit sur les organes par l'intermédiaire de médiateur chimique : les catécholamines qui sont l'adrénaline et la noradrénaline. Au sein des organes, l'action de l'adrénaline et de la noradrénaline s'exerce sur des récepteurs spécifiques : les récepteurs adrénergiques. Les médicaments sympathomimétiques reproduisent les effets similaires liés à l'excitation du système nerveux sympathique en stimulant les récepteurs adrénergiques alpha et bêta. La stimulation des récepteurs alpha se traduit par :
Ø Sanguin : vasoconstriction et augmentation de la pression sanguineØ Œil : mydriaseØ Muscles lisses : contraction utérus, relâchement au niveau de la vessie
La stimulation des récepteurs bêtas se traduit par :
Ø Cœur : augmentation de la force de contraction et du rythme cardiaqueØ Augmentation de l'excitabilité cardiaqueØ fibres lisses : relâchement au niveau gastro-intestinal
Ø relaxation des muscles lisses bronchiquesØ relaxation intestinale et utérine
Troubles cardiovasculairesHypotension Stimulant cardiovasculairesVasoconstriction
BronchodilatationProblème allergique aigu (réaction allergique ou choc anaphylactique)
c'est la plus active des sympathomimétiques à action bêta adrénergique. Elle se trouve à faible dose dans la médullosurrénale à coté de l'adrénaline et de la noradrénaline. Elle stimule spécifiquement les récepteurs bêtas et entraîne une vasodilatation, une hypotension, une stimulation cardiaque, une tachycardie, et un bronchodilatation. C'est un médicament d'urgence de la bradycardie et de l'arrêt cardiaque.
• Salbutamol (bêta2 mimétique)Broncho-dilatateurUtérus
4) SYMPATHOLYTIQUE OU ANTIADRENERGIQUE :
ils peuvent réduire voir annuler les effets de stimulation du système sympathique en agissant sur les récepteurs alpha et bêta. Les sympatholytiques sont classés en deux groupes selon qu'ils s'opposent aux effets alpha ou aux effets bêta de l'adrénaline.
1) sympatholytique ou adrénolytique alpha ou alpha bloquant :
- vasodilatation- baisse de la tension artérielle- hypotension orthostatique- action vasodilatatrice des vaisseaux périphériques (dérivés de l'ergot de seigle) :
2) sympatholytique ou adrénolytique bêta ou bêta bloquant :
les récepteurs bêtas adrénergiques ne sont pas homogènes. La noradrénaline est un stimulant efficace des récepteurs bêtas du cœur mais exerce peu d'activité sur les récepteurs bêtas impliqués dans la vasodilatation. En fonction de leurs sensibilités au médoc les récepteurs b peuvent être groupés en 2 types :
• b 2 : bronchique, vasculaire, muscle lisse utérin
• prévention de l'avc et de ses complications
- méthyl dopa (aldomet)- clonidine (catapressan)et apparentés (euctan-hyperium)
- asthénie- somnolence- tendance dépressive
effets sédatifs augmentés par l'alcool, les déprésseurs du système nerveux centralassociation avec les ains : baisse de l'effet antihypertenseurprécautions particulières avec l'aldomet coprescrit avec le l-dopa : augmentation de l'activité mais aussi des effets indésirables.
ce sont des antagonistes des médiateurs adrénergiques au niveau des récepteurs bêtas pour lesquels ils possèdent une affinité élevée. Il existe 2 types de récepteurs : b 1 et b2
- Les bbloquants cardio sélectifs- Les bbloquants non cardio sélectifs
Bbloquants b1 : inhibent les récepteurs cardiaques et sont moins sélectifs sur les récepteurs b2. ils ont peu d'effets bronchoconstricteurs et aucun effets métaboliques. Bbloquants b2 : Par contre, les molécules non sélectives agissent sur tous les récepteurs bêtas sans distinction : cardiaque, vaisseaux, bronches: risque de bronchospasme.
• bbloquants non cardio sélectifs : propanololavlocardylcorgardmikelansotalexvisken
• bbloquants cardio sélectifs : kerlone
• bbloquant non cardio sélectif plus alpha bloquant : trandate
c) effets secondaires :blocage récepteurs b1 : bradycardieblocage récepteurs b2 : bronchoconstriction
peu supprimer la vasodilatation et aggraver les troubles cardiovasculaires notamment au niveau des extrémités :♥ artériopathie des extrémités des membres inférieurs
♥ syndrome de raynaud : des membres supérieurs
d) interactionsavec les bradycardisants baisse de la conduction cardiaque càd les antiarythmiques et antagonistes du calcium il faudra procéder à une surveillance clinique accrue . avec les insulines et les sulfamides hypoglycémiants : risque de majoration de l'hypoglycémie avec suppressions des risques prémonitoires de l'hypoglycémie. (palpitation, tachycardie) dans ce cas il vaut mieux prescrire des bbloquants cardio sélectifs. e) contre indications pathologies aggravées par le blocage des récepteurs : bloc auriculo-ventriculaire bradycardie (< 50)sauf les bêtas cardio sélectifs, les autres sont contre indiqués chez les asthmatiques. f) autres indications des bbloquants :
infarctus du myocarde dans les 6 premières heuresangorglaucome (betoptic , bentos, betanol timoptol )
3) INHIBITEURS DE L'ENZYME DE CONVERSION : (iec)
Ces médicaments inhibent l'action de l'enzyme de conversion qui active la transformation de l'angiotensine 1 en angiotensine 2 Au niveau du système rénine angiotensine aldostérone. a) les médicaments
• Les i.e.c seuls : captopril (captolane - lopril)
• Les i.e.c associés avec les diurétiques thiazidiques : co-renitec - zestoretic - ecazide
troubles digestifs (nausée vomissement diarrhée)troubles cutanéomuqueuxtoux sèche
avec l'insuline et les sulfamides hypoglycémiants : augmentations des effets hypoglycémiants avec les sels de potassium et les diurétiques hyperkaliémiants : risque d'hyperkaliémieavec lelithium : augmentation de la lithiémie pouvant atteindre des valeurs toxiques.
grossesse 2è et 3è trimestre4° Les inhibiteurs calciques ou antagonistes calciques:Propriétés générales et mode d’action. Les inhibiteurs calciques vont inhiber l’entrée du Ca+ dans les cellules musculaires, ce qui a pour effet de relâcher les muscles du cœur et les muscles lisses es vaisseaux. De plus ils ont un effet vasodilatateur artériel qui concerne les artères périphériques (extrémités), coronaires et cérébrales d’où une baisse de la TA. On peut également noter une baisse de la consommation du myocarde en oxygène et une augmentation du débit coronaire.
a) médicaments appartenant à cette classe :
nifédipine ADALATE AMLOR BAYPRESS FLODIL CALDINE ICAZ LOXEN ISOPTINEIndications.
• Le syndrome de Raynaud (trouble de la circulation au niveau des extrémités par vasoconstriction artériolaire).
Précaution. Médicaments à utiliser avec prudence chez les personnes âgées porteuses d’insuffisance hépatique. Interactions :
Avec d'autres hypertenseur et autres vasodilatateurs (nitrés) cela entraîne un renforcement de l'action il faut alors baisser les posologies avec surveillance. Avec un antihistaminique h2 (cimétidine TAGAMET) cela entraîne l'augmentation de l'effet hypotenseur. Avec de la phénytoïne (DIMYDAN) risque de surdosageEffets secondaires. œdèmes des membres inférieurs, bouffées vasomotrices et céphalées Contre indications. Grossesse et lactation.
A° Alpha Bloquant périphérique :Ces médocs bloquent les récepteurs alpha et s'opposent à l'action de la noradrénaline sur les vaisseaux créant ainsi une vasodilatation artérielle;MEDIATENSYLALPRESSEUPRESSYLMINIPRESSAvec le MINIPRESS il existe un risque de 1ère dose se manifestant par un collapsus, il est favorisé par : - une posologie excessive
- l'orthostatisme- l'association a un diurétique
interactions :avec un corticoïde : baisse de l'effet antihypertenseur par rétention hydrosodéeavec ains : baisse de l'effet antihypertenseuravec antidépresseur et neuroleptique : idem
B° Antagoniste des angiotensines 2 :Ils entraînent une vasodilatation et une baisse de la ta par le blocage des récepteurs at1 de l'angiotensine 2Ils sont bien tolérés. -1- les antagonistes des angiotensines 2 seuls : "sartam"ATACANDCOZAARAPROVELKENZENNISISTAREGMême CI et précautions d'emploi que les IEC. -2- AA2 + diurétiques thiazidiques :CO-TAREGHYZAARCO-KENSENCO-APROVELNISISCO
1°) Les digitaliques :Généralités. Ils ont pour principe actif la digitale. Propriétés. Ils agissent à 2 niveaux :
- Renforcement de la contraction systolique du myocarde entraînant une plus grande puissance de l'éjection ventriculaire donc une augmentation du débit cardiaque. - Ralentissement du rythme cardiaque donc un meilleur remplissage du
cœur. - Régularisation de l'excitabilité du myocardeC'EST LA REGLE DES 3 R
Diurèse aqueuse sodée et potassique importante qui complète bien le but thérapeutique cherché : entraîne une élimination de tous les liquides de l'organisme qui se sont accumulés par suite de cette défaillance. Indications. Troubles du rythme. Tachycardie supra ventriculaire. Contre indications. B.A.V. non appareilléFibrillations ventriculaires. tachycardieInteractions médicamenteuses. Association contre indiquée avec sels de Ca+ intraveineuse car risque de trouble du rythme grave. Associations nécessitant des précautions d'emploi : charbon, colestyramine car baisse de l'absorption digestive des digitaliques. (id avec antiacide)Utiliser prudemment si traitement à la Cordarone (risque majoré de bradycardie et trouble de la conduction auriculo ventriculaire) donc adapté la posologie après examen clinique et ecg. Précaution d’emploi avec hypokaliémiants. Effets indésirables. Ils sont dangereux car il s'accumule et que la marge de sécurité entre dose thérapeutique et dose toxique est faible. Cardiaques : Arythmie (bradycardie, hyper excitabilité ventriculaire. Digestifs : Eléments avant coureurs de surdosage (nausées, vomissements, diarrhées. Rôle de l’IDE dans la surveillance des digitaliques.
Efficacité des médicaments. Surveillance de la fréquence cardiaque au sténo et au cœur, du pouls, et de la diurèse (augmentation de la diurèse). Avant d’administrer les digitaliques prendre la fréquence cardiaque (pas de digitaliques si < 50 bpm). Si œdèmes et diminution des œdèmes.
Tension artérielle qui se régularise.
Attention la zone thérapeutique est très courte : risque de passage en surdosage rapide. Signes de surdosage. Signes digestifs (nausées, vomissements, diarrhées, anorexie). Céphalées, vertiges, troubles de la vision (formation de halos de silhouette). Arythmie (bradycardie, hyper excitabilité ventriculaire). Médicaments :
1) Digitale pourprée : digitoxine DIGITALLINE2) Digitale laineuse : digoxine DIGOXINE HEMIGOXINE
c'est le médicament de référence dans le traitement du choc anaphylactique et l'arrêt cardio vasculaire. ADRENALINE (L1) ampoule injectableANAHELPANAKITQui sont tous deux des coffrets prêts pour les allergies (abeilles, guêpes)
ISUPREL voie injectable (sympathomimétique bêta)Médicament d'urgence des arrêts cardiaque et bradycardie
au niveau périphérique elle stimule les récepteurs alpha et bêta mais avec une intensité moindre que la noradrénaline. Elle agit sur les récepteurs dopanergiques du rein et augmente ainsi la filtration glomérulaire et la diurèse natri-unique (sodium = natrium) forme injectable : DOPAMINE 50 mg ou 200 mgNe pas diluer avec une solution alcaline ce qui inactiverai le produit traitement des états de choc
hypotensionpH 0 à 7 : acidepH 7 : neutrepH 7 à 14 : alcalin ou basique (bicarbonate de sodium)
l'arythmie caractérise une anomalie dans la naissance et de la propagation des battements cardiaques. Nombreuses en sont les causes qui concourent toutes à la désynchronisation des battements cardiaques. Les médicaments antiarythmiques sont des molécules susceptibles de prévenir l'apparition ou d'enrayer le développement de tels troubles.
Les antiarythmiques sont encore appelés antifibrillant.
1) les dérivés quinidiques :a) quinidine :voie orale : LONGACOR QUINIDURULEA titre préventif contre les troubles du rythme auriculaire.
RYTHMODANISORYTHMFLECAÏNECIPRALANRYTHMOLXYLOCARD injectableCORDARONE
La crise d'angor ou angine de poitrine est la manifestation fonctionnelle la plus fréquente de l'insuffisance coronarienne. Elle traduit la souffrance du muscle cardiaque manquant d'oxygène, secondaire à la chute du calibre et donc du flux sanguin de ces artères nourricières, les artères coronaires altérées et obstruées par des plaques d'athéromes. On distingue 4 grands groupes de médocs antiangoreux.
1) les inhibiteurs calciques ou antagonistes du calcium :
ces substances, en réduisant la pénétration et la disponibilité
intracellulaire du calcium agissent sur le couplage excitation contraction donc entraîne une relaxation de la fibre lisse vasculaire et notamment coronaire. La réduction du travail cardiaque et la redistribution de l'oxygène du myocarde en faveur des couches profondes entraîne l'action antiangoreux de ces médicaments. ADALATELOXENTILDIEMCORDIUM
Ils abaissent la force de contraction et le débit cardiaque, il baisse la fréquence cardiaque de l'effort, il économise l'oxygène du myocarde.
leurs actions est rapide, ils entraînent une baisse du travail cardiaque et ils baissent les besoins du myocarde en oxygène. On utilise la trinitrine dont l'action est remarquable dans les douleurs angineuses et aussi les trinitrines sous forme retard pour pallier à sa fugacité.
TRINITRINE (comprimé)NATISPRAYRISORDAN 5
LENITRAL GELNITRIDERM PATCHCORDIPATCHDIAFUSOR PATCH
En règle générale, ils sont bien tolérés. en raison du pouvoir vasodilatateur des céphalées et des congestions de la face peuvent apparaître. La posologie efficace devra être atteinte progressivement en raison du risque d'hypotension et de céphalées violentes chez certains sujets.
CORDARONEIl y a une augmentation du débit des coronaires et une baisse de la consommation d'oxygène. Contre indications :Grossesse et allaitementBradycardie sinusaleDysthyroïdieAllergie a l'iodeEn association avec des médicaments donnant des torsades de pointes (trouble du rythme) les antiarythmiques type sotalol (SOTALEX) et les non antiarythmiques type viscamineIl existe également sous forme injectable CORDARONE InjectableCORBIONAXLeur administration se fait par perfusion intra veineuse sous surveillance ECG
dans le traitement préventif de la crise angineuseCORVASAL CORVASAL INTRA CORONARIEN par voie injectable.
Ce sont des médicaments antithrombotiques à activité anticoagulante. On distingue les héparines standards (HS) ou héparine non fractionnée (HNF) et les héparines bas poids moléculaires (HBPM).
L'héparine est inactivée par le tube digestif et est administrée uniquement par voie parentérale intraveineuse ou sous cutanée. Les héparines ne passent pas la barrière placentaire et sont absentes du lait maternel. La durée de vie biologique est plus longue pour les hbpm que pour les hs. Le rythme d'administration sera différent pour les 2 types d'héparines :Hs → 3 injections par 24 hHbpm → 1 à 2 injections par 24 hLa bio disponibilité par voie sous cut. est pour les hs de 30 % et pour les hbpm de 90 %.
1) traitement préventif des thromboses chez les malades médico-chirurgicaux avec un ou plusieurs facteurs de risques thrombotiques : alitement prolongé
2) traitement curatif des thromboses constituées :phlébites
thromboses veineuses profondesembolies pulmonairesoblitérations artérielles aiguësinfarctus myocarde en phase aiguë
• TCA : temps de céphaline + activateur c'est un test global mesurant l'activité anticoagulante• héparinémie : reflet de l'héparine active circulante
Ø anomalies constitutionnelles ou acquises de l'hémostase
(maladie hémorragique)Ø AVC récentØ Ulcères gastroduodénal évolutifØ Période post opératoire (chirurgie cérébrale)Ø Allergie
- prescription prudente en cas d'HTA sévère- insuffisance hépatique ou rénale- antécédents d'ulcère digestif- grossesse
hématome }hématurie } stop traitement pour une meilleureépistaxis } adaptation du traitement
si hémorragie sévère administration de l'antidote : SULFATE DE PROTAMINE
1 mg neutralise 100 ui d'héparine = 0,1 ml2) thrombopénie (baisse du taux de plaquette)
a) bénigne : baisse modérée qui survient dès le début du traitement (aucune conséquence clinique)b) sévère :risque hémorragique et thrombotique élevé sa survenue est retardée : après 10 jours de traitementbaisse importante : taux < 100000/mm3(plus fréquente avec HS qu'avec HBPM)c'est un mécanisme immunoallergique
il nécessite l'arrêt immédiat du traitement
excellente bio disponibilité par voie sous cutanéeleur demi-vie est 2 fois plus longue que les HSfaible interaction avec les protéines plasmatiquesthrombopénie moins fréquente
avec les médicaments susceptibles d'en majorer le risque hémorragique :♣ Inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire :
- salicylés } donc on utilisera d'autres antalgiques sinon- ains }surveillance clinique et biologique du patient- triclopidine (TICLID) nécessite une surveillance ide
♣ anticoagulants oraux : risque d'augmentation de l'activité anticoag ( surveillance ide )♣ gluco corticoïde : augmentation du risque hémorragique lié à la corticothérapieles précautions liées lors d'un traitement anticoagulant sont :
- éviter les sports violents- pas d'injection intra musculaire- attention aux signes de surdosages :
- saignements importants lors du rasage, brossage dents, nez, - hématomes fréquents - risque d'apparition d'hématurie et mélena
B) Anticoagulants oraux - anti - vit K ou AVK :
Ii°PHARMACODYNAMIQUE :Ils antagonisent compétitive ment les vit K au niveau du foie en diminuant les facteurs de coagulations vit K dépendants :
- facteur II ; prothrombine- facteur VII : proconvertine- facteur IX : antihémophilique b- facteur X : stuart
Les avk agissent en inhibant la synthèse de ces facteurs. Les avk à l'opposé de l'héparine ont une action non immédiate et à délai prolongé. En règle générale il varie de 18 à 24 heures et le délai d'action prolongée de 48 à 72 heures. COUMADINE : latence 〉 36 h
III° INDICATIONS THERAPEUTIQUES :A la différence des héparines ils ne sont pas utilisés pour les accidents thromboemboliques mais pour :
- la prévention des maladies emboliques- le relais héparinothérapie
- traitement préventif et curatif thromboembolique
IV° VOIE D ADMINISTRATION + POSOLOGIE :ORALE :La posologie doit être instaurer progressivement et adapté au résultat d'examen biologique. Cette surveillance bio passe par le contrôle de l'inr (ratio international normalisation.)L'inr permet d'évaluer l'activité du traitement avk. Chez un sujet non traité l'inr = 1Chez un sujet nécessitant un traitement par avk dans la plupart des cas l'inr = 2 à 3Si inr < 2 = dose insuffisanteSi inr > 3 = dose thérapeutique trop forte avec risque hémorragiqueDans tous les cas, un inr > 5 est associé à un risque hémorragique accru. Un traitement équilibré correspond à un inr stable retrouvé lors de plusieurs contrôles consécutifs pour une même dose. Le contrôle de l'inr doit s'effectuer en début de traitement pour permettre de trouver la dose d'avk qui conviendra. Une fois que la dose appropriée est déterminée la fréquence des contrôles de l'inr diminue progressivement mais devra être effectuée au moins une fois par mois. En cas d'oubli de la prise d'avk il ne faut pas prendre 2 prises dans la même journée (risque d'hémorragie accrue) mais la prise oubliée peut être rattrapée dans les 8 heures sinon il faut sauter la prise et reprendre le traitement le lendemain à l'heure habituelle. En théorie, les aliments riches en vit k (abats, avocats, choux, carottes, épinards, tomates, laitues) doivent être proscris mais en pratique ils ne sont pas interdits mais doivent être répartis régulièrement dans l'alimentation et être consommés sans excès. V° EFFETS INDESIRABLES :
Coumarinique : troubles digestifsDérivés landane - dione : réaction de type immunoallergique se traduisant par fièvre, éruption cutanée, prurit pouvant nécessiter l'arrêt immédiat du traitement. VI° CONTRES INDICATIONS :
Ø Maladie hémorragiqueØ AllergieØ Ulcères gastroduodénal évolutifØ Grossesse (risque hémonéonatal)Ø Allaitement
A) substances augmentant l'activité des AVK :
2. association nécessitant une plus grande surveillance :
B) substances diminuant l'activité des AVK :
1. augmentant le métabolisme AVK : barbiturique (GARDENAL)
antiépileptique (TEGRETEL PIHYPAN) antituberculeux (RIFAMPICINE)
2. inhibiteur de l'absorption intestinal : pansement gastrique,
charbon, a prendre à 2 heures des prises AVK
VIII° CONDUITE A TENIR EN CAS DE SURDOSAGE :
• hémorragie grave : injection intraveineuse de vit K1 ou de PPSB (4 facteurs de coagulation)
lors du relais de l'héparinothérapie l'héparine doit être maintenue durant toute la durée nécessaire pour que l'AVK est atteint sa zone d'hypo coagulabilité. attention : les dérivés de landane-dione (PENDIONE) colore les urines en rouge. Cours de virginie
“EXPLORING THE DIFFERENCE BETWEEN STAYERS AND SWITCHERS AS CORPORATE CUSTOMERS FOR LIFE INSURANCE COMPANIES IN SINDH” Falah-ud-Din Butt, Niaz Ahmed Bhutto & Ghulam Abbas Dr. Niaz Ahmed Bhutto is Associate Professors in the Sukkur Institute of Business Falahuddin Butt is Assistant Professors in the Sukkur Institute of Business Ghulam Abbas is Research Associate in the Sukku
GAZZETTA UFFICIALE DELLA REPUBBLICA ITALIANA Serie generale - n . 238 Lo studio AD 2000, finanziato dal servizio sanitario britannico, merita una considerazione particolare in quanto ha il follow-up più lungo mai realizzato su pazienti affetti da AD in trattamento con inibitori dell’AChE (3 anni), ed è uno dei pochi RCT pubblicati ad avere considerato come outcome primario il ris