FAUX MEDICAMENTS La Police met la main sur 2,5 tonnes FAUX MEDICAMENTS
- Le Pays - Archives - Le Pays N°4963 du mercredi 05 octobre 2011 -
Date de mise en ligne : mardi 4 octobre 2011
Les Editions Le Pays FAUX MEDICAMENTS Le Directeur général de la Police nationale, le commissaire Paul Sondo, entouré de représentants de forces de l'ordre et de forces paramilitaires, a animé une conférence de presse le 4 octobre 2011 à Ouagadougou pour faire le point d'une opération de lutte contre les faux médicaments et la criminalité pharmaceutique au Burkina. Une importante quantité de faux médicaments a été saisie dans les villes de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou.
L'opération "Cobra" a été planifiée et menée en collaboration avec de nombreuses forces paramilitaires auxquelles a
été joint INTERPOL. 2,5 tonnes de produits prohibés ont été saisies grâce à cette opération. Celle-ci visait à identifier
les réseaux impliqués dans la contrefaçon des médicaments ainsi que les formes connexes de la criminalité
pharmaceutique au Burkina, d'enquêter sur lesdits réseaux et les démanteler et surtout prendre les mesures pour
contrer le fléau et assurer une saine santé à la population. "Cobra" est une opération menée à Ouagadougou et à
Bobo-Dioulasso et de façon simultanée dans six pays d'Afrique : Burkina, Ghana, Cameroun, Nigeria, Togo et
Sénégal. Selon le commissaire Paul Sondo, Directeur général de la Police nationale, les médicaments contrefaits,
censés protéger les populations contre de nombreuses maladies, sont devenus de nos jours un grand danger pour la
santé de celles-ci. D'où la nécessité de conjuguer les efforts pour combattre un tel fléau. Pour réussir "Cobra", des
dispositions ont été prises parmi lesquelles un séminaire afin d'outiller les hommes concernés. Composé de 285
hommes en deux équipes, "Cobra" a pu recenser les points de vente des faux médicaments et les grossistes.
Résultat : les faux médicaments sont stockés dans les marchés et les propriétaires ont été identifiés. En ce qui
concerne l'opération de Bobo-Dioulasso menée les 28 et 29 septembre 2011, la quantité de faux médicaments saisie
est de 500kg et 15 personnes ont été mises aux arrêts pour être présentées à la Police judiciaire. Quant à celle de
Ouagadougou, de faux produits d'environ deux tonnes ont été saisis et huit personnes sont également aux arrêts.
Pour le commissaire Paul Sondo, DG de la Police nationale, "Cobra" a connu un succès car des moyens ont été mis
pour cela. La présence et le soutien d'INTERPOL ont été pour beaucoup dans la traque des contrefacteurs de
produits. Interrogé sur les attentes d'INTERPOL sur cette opération, le représentant de la Police internationale, Esaïe
Ovono, confie que les résultats sont à mettre à l'actif des autorités nationales qui leur ont permis de donner leur
contribution à la traque. Esaïe Ovono explique que le phénomène des faux médicaments a pris de l'ampleur à telle
enseigne qu'il est en passe de remplacer le trafic d'armes, d'où la nécessité d'actions vigoureuses. "C'est le trafic le
plus lucratif de nos jours", mentionne-t-il avant d'ajouter qu'INTERPOL reste toujours disponible afin de soutenir de
telles actions dès que les pays lui feront appel. Même son de cloche chez le commissaire Paul Sondo qui souligne
que "l'on peut manquer de tout dans un village au Burkina, sauf les médicaments". Mais Esaïe Ovono suggère que
des efforts soient faits par les pays pour combler les vides juridiques quant à la lutte contre les faux médicaments.
Sur la nature planifiée de l'opération, le DG de la Police nationale a fait remarquer que de telles opérations se
poursuivront en marge des opérations ponctuelles. II a en sus confié que la lutte se poursuivra et que les agents des
forces de l'ordre et de sécurité seront de plus en plus outillés pour traquer le phénomène des faux médicaments
jusqu'à son dernier retranchement. Sur la base des pièces d'identité retrouvées sur les contrefacteurs, les
responsables de l'opération ont souligné que plusieurs nationalités se retrouvent parmi les personnes arrêtées. Le témoignage du Dr Casimir Sawadogo sur la prise d'un faux Viagra FAUX MEDICAMENTS
"Un patient s'est présenté au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo pour maux dont l'origine était
difficilement détectable. A force d'insistance, le constat fait état d'une insuffisance rénale. Une tentative de dialyse
échoue et le patient confie qu'il a pris du Viagra dosé à 6 000mg. Le mal étant trop fort, le patient a succombé."
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